CARTOUN SARDINES THÉÂTRE

Du théâtre mais pas que…      

« GALÈNE »

d’après la pièce « La Maladie Blanche »                  de Karel ČAPEK (1937)

Cette œuvre, d’un profond humanisme et d’une lucidité exceptionnelle, bouscule par sa forme, son fond et sa force. Elle est un plaidoyer sur l’absurdité du pouvoir et de la guerre. KAREL ČAPEK l’écrit deux ans avant 1939. Le texte traite de cette folie, il met en garde sur la montée du nationalisme, il pleure sur une paix devenue impossible, et sur une tragédie qui se dessine.

Afin de déjouer la censure, ČAPEK recourt à un stratagème : rédiger une pièce d’apparence burlesque pour aller au plus profond du mal et ainsi le dévoiler.

D’aucuns verront une troublante similitude avec notre époque : d’une part le monde que nous avons vécu lors de la récente pandémie, d’autre part la concordance actuelle et flagrante avec un certain envahisseur russe.

Véritable pamphlet antimilitariste, antipatriotique, antifasciste,       « La Maladie Blanche » est de ces textes que l’on n’oublie pas et que l’on peut dégainer en tout temps, en tous lieux et en toutes circonstances. Il est universel et intemporel. Certaines scènes sont d’une force rare, à la fois burlesques et effrayantes par la portée réelle qu’elles recèlent.

Poursuivant sa singulière exploration, Cartoun Sardines se met au diapason de cette intéressante opportunité. Notre objectif principal est une totale liberté d’imagination et d’action dans l’interprétation, la scénographie et la mise scène… En référence à la précédente création Angèle…

Coproduction et Création

Coemedia d’Aubagne en avril 2026.

Autres structures engagées :

Théâtre Toursky (Marseille), La Distillerie (Aubagne), Étang des Aulnes, centre départemental de création en résidence du Département des Bouches-du-Rhône.

Projet soutenu par La Ville de Marseille, Région SUD, CD13, DRAC.

Nous recherchons d’autres partenaires qui partageraient cette aventure en résidence, coproduction et pré-achat.

L’Histoire :

Dans un pays jamais nommé, à la fin des années 1930, une maladie venue de Pékin, fait rage. Une plaque blanche apparaît d’abord sur la peau, puis le mal s’étend jusqu’à ce que la personne contaminée succombe. La médecine semble impuissante à éradiquer ce fléau qui touche plus particulièrement les plus de 50 ans (!).

Pourtant une jeune femme docteur, du nom de Galène, se présente dans la clinique publique du docteur Sigelius pour expérimenter un remède miracle qu’elle vient d’inventer.

Seulement voilà, le docteur Galène ne veut traiter que les pauvres et les indigents. C’en est trop pour le docteur Sigelius qui voit en elle, l’une de ces opportunistes carriéristes cherchant à tout prix une renommée. Pour finir, cette diablesse de Galène veut mettre en place une sorte de chantage avec les gouvernements du monde entier : elle ne divulguera son traitement miraculeux que si les nations promettent d’arrêter de se faire la guerre. Sinon, les habitants de la terre mourront dans l’agonie d’une maladie incurable.

Presse :

« Guerre et pandémie menacent dans ce texte dialogué comico-tragique de l’écrivain tchèque, datant de 1937 mais d’une effrayante actualité. »

Le Monde

Extrait :

Le Maréchal : « On aurait dépensé des milliards en armement pour rien ? Une paix éternelle ! C’est un crime, ça. Il n’y aurait plus qu’à fermer les entreprises d’armement, hein ? Et mettre deux cent mille travailleurs sur le pavé, peut-être ? Je laisserai le monde entier périr de la maladie blanche plutôt que de laisser un seul instant se répandre ici votre peste pacifiste. » 

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